Le collectif vosgien pour une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes
appelle à se mobiliser
le samedi 8 février à 10h30
à Gérardmer, sur le parvis des droits de l’homme.
Le collectif vosgien pour une paix juste et durable entre Palestinien⋅nes et Israëlien⋅nes a publié un tract que voici :
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Nous accueillons le cessez-le-feu à Gaza avec soulagement et espoir, mais avec une grande vigilance compte tenu des menaces de déplacement forcé du peuple palestinien.
Plus de 15 mois après le début de l’offensive israélienne, les effets de la guerre génocidaire menée par l’État d’Israël contre la population de Gaza continuent : la population est exposée aux intempéries et privée de soins médicaux, notamment les 100 000 blessé.es. Tous les réseaux, les logements, les écoles et les hôpitaux sont détruits et le nombre de morts, actuellement de 50 000, progresse chaque jour !
En Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, menacée par l’armée israélienne et par les colons : les opérations de colonisation, de nettoyage ethnique, de vol de terre et de destructions de maisons s’intensifient. Les villes de Jenine et Tulkarem sont attaquées et bombardées !
Tout cela aurait pu être évité si le monde occidental, y compris l’Union européenne, n’avait pas constamment protégé Israël de l’obligation de rendre des comptes.
Notre Collectif exige également :
– la suspension de l’ Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël qui fait de l’UE le premier partenaire commercial de l’État israélien tant que ce dernier ne respecte pas le droit international et les droits humains.
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid dans le territoire palestinien occupé, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024. La France, qui a voté pour cette résolution, doit agir pour qu’elle soit mise en œuvre.
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des plus de 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international et des milliers de Palestiniens de Gaza enlevés, disparus, ou transférés dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, vitale pour la santé et l’éducation du peuple palestinien et honteusement attaquée par Israël .
– Un soutien sans ambiguïté de la France à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve,
– La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international .
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et la construction d’un avenir de paix avec le peuple israélien, fondé sur l’égalité des droits.
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